J’ai passé 15 ans à m’entraîner autour du globe, 6 ans à m’entraîner comme un pro en MMA et seulement 1 an que j’ai trouvé la structure dans laquelle je suis épanouïe. Voilà quelques conseils…

J’ai toujours été sportif et compétiteurs dans divers sport depuis mon plus jeune âge. Avec du recul sur mon expérience dans les sports de combats je dois dire que le choix de ton entourage est essentiel pour évoluer comme combattant et encore plus si par la suite tu voudrais en vivre.

En France où les académies ont un format associatif, avec des coaches qui, la plupart du temps, travaillent à côté et son bénévole. Ça implique aussi qu’ils n’ont pas de salles à eux, souvent des gymnase avec des horaires dispinibilisés par la mairie et peut de matériel. L’abonnement n’est pas chère c’est cool ! Mais souvent, la prestation que tu as en échange et l’investissement personnel des coachs n’est pas optimales si tu veux évoluer rapidement dans le sport.

Cela fait 17 ans que je m’entraîne dans les arts martiaux, avant de partir de France j’étais un élève loisir, d’abord en Karaté pendant 3 ans puis en Pancrace, Muay thai et Grappling dans différents clubs associatifs. Je faisais régulièrement des compétitions et je rêvais d’être un jour un combattant. Il y a maintenant 6 ans j’ai quitté la France pour faire un tour du monde des arts martiaux pendant un an en quête de ce même rêve. Puis à la fin de ce voyage j’ai poser mes valises à São-Paulo au Brésil où je vis désormais.

À 28ans j’ai totalement changer de vie et commencer un carrière d’athlète avec la vie qui va avec. Aujourd’hui j’ai 34 ans et depuis 2018 j’ai disputer 6 combats professionnels de MMA, 4 combats de Kickxing/Muaythai,  4 combats en boxe anglaise et plus de 50 combats en JJB et Grappling.

17 ans de pratique et seulement 1 an que j’ai trouvé le bon endroit pour m’entraîner! Un endroit avec une bonne mentalité, une équipe positive et professionnelle qui te pousse du bon côté. J’ai été témoin du pouvoir transformateur d’une dynamique d’équipe positive. 

L’énergie présente dans une salle d’entraînement peut soit propulser les athlètes vers de nouveaux sommets, soit entraver leur progression. Examinons l’importance d’avoir des coéquipiers positifs, compétitifs et solidaires et explorons les étapes concrètes pour créer un environnement d’entraînement prospère.

La magie de la dynamique d’équipe positive

Comme expliqué par John Danaher, l’un des meilleurs coaches en jiu-jitsu du monde « On voit la compétence d’une équipe par sa capacité à créer des champions de manière consistante ». Tout le monde peut tomber sur une pépite qui serait devenue champion de toute façon. Mais réussir à créer plusieurs champions, parmi les gens comme moi, les gens « normaux », c’est très difficile !

Cela demande de la rigueur, de la méthode, de la bienveillance. J’ai observé à quel point un environnement positif peut renforcer la confiance d’un individu et donc ses performances. 

Plus la communication est libre, plus les élèves s’ouvrent, partagent des conseils, des techniques, des commentaires constructifs.

Les objectifs en MMA

Les sports de combat sont déjà assez difficiles. Ce sont des sports violents à l’entraînement et lors des compétitions. Des revers arrivent souvent : une défaite, une blessure. Et faire preuve de résilience est plus facile et plus rapide avec l’aide d’autres athlètes qui ont déjà traversé ces épreuves et qui souhaitent partager. 

Le bien-être mental dans un environnement positif réduit le stress et l’anxiété, et permet aux athlètes de se concentrer sur leurs objectifs.

Environnement positif, ne veut pas dire que ton envie d’être le meilleur n’existe pas.  Une compétition saine est le meilleur des carburants. L’exemple des sparrings est à ce titre éloquent : on adapte son niveau à son coéquipier, on cherche à gagner, à progresser, mais aussi à le faire progresser. Toute une foule de paradoxes en sparring MMA avec lesquels il faut jouer. Dans un environnement sain, chacun veut se tirer vers le haut comme au sein d’une famille. 

C’est la loi de Pareto : on s’entraîne avec 80 % de personnes aussi forte ou moins forte, et avec 20 % de personnes plus fortes (même dans certains aspects précis du combat). L’important est de savoir les identifiers.

L’une des manières de le comprendre si vous êtes tombé sur un bon coach est sa volonté d’échanger avec toi, de définir des objectifs vraisemblables : à long terme ainsi que  les étapes intermédiaires pour les atteindre. Ensemble, vous célébrerez les « petites victoires » et cela vous poussera à continuer vos efforts. Si vous le voyez s’entraîner, s’engager pour lui, comme pour vous, montrer l’exemple, vous serez d’autant plus motivé ! La. loi de Pareto s’applique aussi pendant l’entraînement : 80%. du temps tu dois travailler la technique et tactique, répéter (driller).  Et 20% du temps travailler avec une oppisition (Sparring libre ou à thème). Si tu t’entraîne dans un endroit où ça ne fonctionne pas à peut prêt comme cela méfie toi.

Si le coach est un bon coach, il vous permettra de comprendre vos rôles respectifs, vos responsabilités respectives pour arriver aux objectifs fixés. Cette clarté peut prévenir des conflits potentiels. Autre élément important, il est fréquent dans ce milieu d’avoir à faire à des profil de personne plus ou moins égocentrique voir limite sectaire dans certains cas. Par exemple qui s’oppose à ce que tu visite d’autres clubs ou qui sont fermer au dialogue sur certains sujets qui touchent à l’entraîenement… Un professeur qui a confiance en son travail et qui veut réellement ton épanouissement dans le sport ne s’opposera jamais à ce que tu visite un autre club ou à échanger avec toi quelque soit le sujet.

Une équipe, c’est une entreprise !

Bonne chance, cher combattant et n’hésitez pas à rejoindre le MMA Camp Brazil pour vous entraîner à nos côtés à Sao Paulo !